Cette proposition s'inscrit dans une démarche visant à "apporter des solutions à des personnes en situation d'addiction" et à accompagner des individus considérés comme "malades". David Belliard justifie cette mesure en la qualifiant de "solution efficace", s'appuyant sur des résultats concrets tels qu'une diminution de "30 % de seringues en moins dans la rue". Son plan prévoit l'ouverture en urgence de deux nouvelles salles fixes, qui viendraient s'ajouter à celle déjà existante, ainsi que le déploiement de quatre structures mobiles pour couvrir différents quartiers de la ville. Cette annonce intervient dans un contexte où le Parlement a récemment voté la prolongation de l'expérimentation de ces dispositifs jusqu'en 2027, leur existence étant jusqu'alors menacée. La prise de position de l'adjoint à la mairie de Paris place la question de la réduction des risques sanitaires et de la gestion des addictions au cœur des débats pour les prochaines élections municipales, un sujet qui divise traditionnellement l'opinion publique et la classe politique.