Cette proposition s'inscrit dans une démarche visant à "apporter des solutions à des personnes en situation d'addiction" et à accompagner des individus considérés comme "malades". David Belliard justifie cette mesure en la qualifiant de "solution efficace", s'appuyant sur des résultats concrets tels qu'une diminution de "30 % de seringues en moins dans la rue". Son plan prévoit l'ouverture en urgence de deux nouvelles salles fixes, qui viendraient s'ajouter à celle déjà existante, ainsi que le déploiement de quatre structures mobiles pour couvrir différents quartiers de la ville. Cette annonce intervient dans un contexte où le Parlement a récemment voté la prolongation de l'expérimentation de ces dispositifs jusqu'en 2027, leur existence étant jusqu'alors menacée. La prise de position de l'adjoint à la mairie de Paris place la question de la réduction des risques sanitaires et de la gestion des addictions au cœur des débats pour les prochaines élections municipales, un sujet qui divise traditionnellement l'opinion publique et la classe politique.
Paris : Le candidat écologiste David Belliard propose de multiplier les "salles de shoot"
Le candidat écologiste à la mairie de Paris, David Belliard, a formulé une proposition marquante pour la gestion de la toxicomanie dans la capitale. Il souhaite multiplier par six le nombre de "salles de consommation à moindre risque", également connues sous le nom de "salles de shoot".



Articles
3
Dans la plus grande commune d’Abidjan, six sièges de députés seront en jeu lors des législatives du 27 décembre prochain. L’opposition (presque) unie derrière Dia Houphouët Augustin Yohou affrontera le poids lourd du RHDP, Adama Bictogo, qui tentera de lui ravir son mandat.

Du 6 au 12 décembre, le NPA-R a assisté en tant qu’observateur au congrès de la Ligue internationale socialiste (LIS), qui s’est tenu à Istanbul en présence d’organisations d’une quarantaine de pays, d’Amérique latine, d’Europe, mais aussi du Liban, du Kenya et du Pakistan. Le congrès a donné lieu à des échanges riches, autour de […]

Un éternel recommencement. Le sénateur républicain Lindsey Graham, fidèle allié de Donald Trump, a remis sur la table une potentielle livraison des missiles Tomahawks à Kiev ce dimanche après les trois jours de discussions à Miami (États-Unis) autour d’un plan de paix pour l’Ukraine.« Si Vladimir Poutine refuse (la paix), nous devrons changer radicalement la donne, a-t-il affirmé dans l’émission Meet the Press de NBC. Notamment en fournissant des missiles Tomahawk à l’Ukraine afin qu’elle puisse frapper les usines de drones et de missiles situées en Russie. Je m’engagerais à fond si Poutine refusait. »Capable de détruire des grandes villes russesLe débat sur la livraison de missiles Tomahawks a animé l’année 2025 tant le président américain a multiplié les va-et-vient sur le sujet. Le célèbre missile longue portée, estimé à un peu moins de 2 millions de dollars par unité, est la pierre angulaire de la stratégie de frappe massive des États-Unis à chaque conflit, comme récemment contre les Houthis au Yémen.Avec son ogive de 500 kg et une portée d’au moins 1 500 km, le « BGM-109 », son nom officiel auprès de l’OTAN, serait capable de toucher et détruire les grandes villes russes à condition d’être déployé à proximité du front ukrainien. Long de plus de six mètres, il peut voyager à près de 880 km/h grâce à un turboréacteur à double flux, le tout sans être détecté par les défenses ennemies. Le Pentagone a d’ores et déjà indiqué disposer de stocks suffisants en cas de décision politique de transfert d’armes.Par le passé, Moscou a déjà dénoncé une arrivée du Tomahawk sur le front comme une « nouvelle escalade » du conflit. L’ancien président Dmitri Medvedev a alerté en octobre dernier sur les « conséquences catastrophiques » de la présence du Tomahawk en Ukraine notamment à cause de l’impossibilité de distinguer les versions conventionnelles et nucléaires.En plus d’une potentielle nouvelle livraison d’armes sur le front, les États-Unis et l’Ukraine échangent depuis vendredi, entre émissaires des deux pays réunis à Miami, en présence également de négociateurs européens, pour s’assurer de la poursuite des sanctions envers Moscou.Le sénateur Lindsey Graham a également réclamé des droits de douane aux pays « comme la Chine » qui achètent du pétrole russe, insistant sur la nécessité de « saisir les navires qui transportent du pétrole russe sanctionné ».

Vendredi 19 décembre, sénateurs et députés ont acté leur incapacité à trouver un compromis sur le budget. L’exécutif veut donc faire voter en urgence une loi spéciale pour financer l’état sur les bases de 2025.





