Cet appui s'est matérialisé par une opération de tractage commune dans le 18e arrondissement de Paris, un geste politique fort à quelques mois du scrutin.
Cette alliance entre Renaissance et Horizons à Paris clarifie la stratégie du camp présidentiel dans la capitale. En choisissant de soutenir ce proche d'Édouard Philippe, Gabriel Attal prend ses distances avec la candidature de la ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, que certains membres de Renaissance auraient préférée. Lors de cette sortie de campagne, l'ancien Premier ministre a qualifié Pierre-Yves Bournazel de candidat "de l'apaisement", une remarque interprétée comme une critique implicite du style jugé plus "clivant" de Rachida Dati. Face aux sondages qui le placent derrière sa rivale de droite, Gabriel Attal a défendu son candidat, estimant qu'il était "plutôt très haut" pour un début de campagne et affirmant croire en ses chances. De son côté, Pierre-Yves Bournazel a insisté sur sa volonté de mener une "campagne positive" axée sur le quotidien des Parisiens, avec des mesures de soutien aux commerces de proximité et la promesse d'une "vraie police municipale". Ce soutien officiel positionne le duo Attal-Bournazel comme une force centrale face à la gauche sortante et à la droite incarnée par Rachida Dati.











