Des candidatures multiples et des changements d'alliances dessinent une compétition électorale complexe et ouverte.
La majorité écologiste sortante, dirigée par Jeanne Barseghian, fait face à des tensions internes.
Patrice Schoepff, conseiller municipal délégué, a annoncé son départ du groupe des élus écologistes, se déclarant "désabusé par un mandat qu’il juge sans cohérence ni pouvoir" et confirmant qu'il ne repartira pas avec l'équipe en place.
Malgré cette défection, la maire sortante reçoit le soutien de Place Publique, le parti de Raphaël Glucksmann. À gauche, la division est également de mise.
Le Parti Socialiste local a choisi de soutenir l'ancienne maire Catherine Trautmann, se positionnant ainsi en alternative à la majorité actuelle.
Plus à gauche encore, une liste "Strasbourg c’est nous" est menée par Cem Yoldas, porte-parole du groupe antifasciste dissous Jeune Garde, avec un programme radical incluant le désarmement de la police municipale et l'encadrement des loyers. Du côté du centre et de la droite, l'organisation s'accélère également.
Pierre Jakubowicz, représentant des partis Horizons et Renaissance, a lancé une campagne de terrain originale baptisée "Vélo'vote" pour consulter les habitants sur ses propositions.
Par ailleurs, Laurent Vivet a annoncé qu'il mènerait une liste de droite, critiquant le maire LR actuel qu'il juge trop "macroniste".
Cette multiplication des candidatures et des stratégies laisse présager une campagne très disputée à Strasbourg.












