Le parti y espère contraindre le maire sortant à un second tour, mais regrette que ses anciens alliés soient partis avec Place Publique, un mouvement jugé incompatible avec ses "valeurs".

À Bron, la situation est similaire, LFI présentant une liste autonome pour "proposer un programme de rupture".

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a justifié cette stratégie en expliquant que le parti souhaite construire des bastions locaux pour renforcer sa position en vue de l'élection présidentielle. Cette tactique du "cavalier seul" est cependant critiquée par ses anciens partenaires, qui y voient un risque de favoriser la droite et l'extrême droite en divisant les voix de gauche.