Alors que l'élu justifie sa décision par un scénario qu'il juge « perdu d'avance » en cas de candidatures multiples, ses anciens soutiens et ses rivaux s'organisent pour occuper l'espace laissé vacant.

Julien Aubert, vice-président des Républicains, a mis fin au suspense en annonçant qu'il ne serait pas candidat.

Il a expliqué son choix par la fragmentation de la droite locale : « Pour un seul candidat de l’alternative à droite, le chemin était exigeant.

À plusieurs, c’est perdu d’avance.

» Cette décision, qu'il qualifie de non prise « de gaieté de cœur », acte son analyse d'une division fatale pour son camp.

Cependant, son retrait n'a pas mis fin aux ambitions.

L'association « Avignon passion », qui le soutenait, a immédiatement annoncé qu'elle se préparait à présenter une liste malgré tout, refusant de laisser le champ libre.

Cette situation a également suscité des réactions rapides des autres forces politiques.

La fédération du Rassemblement National du Vaucluse, notamment, a pris acte de la décision et a lancé un appel direct aux électeurs des Républicains pour qu'ils rejoignent son candidat, cherchant à capitaliser sur la confusion et la déception des sympathisants de Julien Aubert. Le retrait de la figure de proue de LR ne simplifie donc pas l'équation à droite mais la complexifie, ouvrant une période d'incertitude et de lutte pour le leadership de l'opposition à la majorité sortante.