Cette situation pourrait conduire à un scrutin très ouvert en mars 2026, avec une multiplication des listes au premier tour.

À droite, la situation est loin d'être unifiée.

En plus de la liste d'extrême droite menée par le Rassemblement National et l'UDR, incarnée par Thierry Coudert, au moins deux autres listes issues de l'opposition de droite actuelle pourraient se présenter. L'une d'entre elles devrait recevoir l'investiture officielle du parti Les Républicains, confirmant une division au sein de la droite modérée qui pourrait lui être préjudiciable. Cette fragmentation n'est pas l'apanage de la droite. À gauche de la majorité socialiste sortante, plusieurs candidatures se dessinent également.

Le parti Les Écologistes prévoit de déclarer sa candidature le 15 novembre, probablement sans le soutien de La France insoumise, qui pourrait elle aussi mener sa propre liste. De plus, Lutte Ouvrière envisage également de présenter une liste, comme à son habitude.

Cette multiplication des candidatures à gauche et à droite témoigne des difficultés des partis à former des alliances larges en amont du premier tour. Elle promet une campagne électorale complexe et une dispersion des voix qui pourrait rendre les résultats du premier tour très incertains et décisifs pour les qualifications au second.