Cette candidature incarne une stratégie de rupture claire avec la majorité socialiste sortante et vise à mobiliser un électorat populaire. Lors de l'annonce de sa candidature, Sophia Chikirou a positionné sa campagne comme une alternative radicale, déclarant vouloir rompre avec la gestion "sans ambition et sans audace" de l'équipe d'Anne Hidalgo, ainsi qu'avec le "programme de malheur social" de la droite incarnée par Rachida Dati. Son objectif est de faire de Paris une ville où l'on peut "vivre, respirer, s'émanciper sans devoir être obligatoirement fortuné".
La stratégie de LFI se concentrera sur les arrondissements populaires où le mouvement a réalisé ses meilleurs scores récents, notamment les 13e, 18e, 19e et 20e.
Le programme mettra l'accent sur deux axes prioritaires : un "grand plan logement" incluant un contrôle strict de l'encadrement des loyers et la création d'une agence locative populaire, et un plan pour une "véritable éducation communale parisienne".
Consciente de son image clivante, Mme Chikirou a affirmé : "On va redécouvrir Sophia Chikirou.
J'ai laissé pendant des années des adversaires politiques et médiatiques salir mon image.
Je suis l'opposée de ma caricature".
La liste insoumise, qui partira seule au premier tour, inclut des figures de la société civile et du monde culturel, comme l'auteur Bruno Gaccio et la comédienne Sophie de La Rochefoucauld, pour incarner ce "Nouveau Paris populaire".











