Cette union vise à présenter un front uni face à une gauche perçue comme divisée.

Cependant, cette candidature ne fait pas l'unanimité et suscite de vives critiques, notamment de la part de la maire sortante, Anne Hidalgo. Cette dernière a déclaré ne pas croire "une seconde" à la victoire de sa rivale, mettant en avant les ennuis judiciaires de la ministre.

Anne Hidalgo a estimé que Rachida Dati, mise en examen pour corruption et qui doit comparaître en justice après le scrutin de mars 2026, aurait dû "abandonner son mandat" par sens moral.

Cette attaque frontale place la question de la légitimité et de la probité au cœur de la pré-campagne.

Ian Brossat, sénateur communiste, a également exprimé son opposition farouche, affirmant : "Je ne veux pas que la ville bascule à droite et soit dirigée par Rachida Dati".

La candidature de la ministre de la Culture s'annonce donc comme un point de cristallisation des tensions politiques parisiennes, opposant une droite unie à une gauche qui cherche encore sa stratégie.