Selon l'étude réalisée par l'AMF et le CEVIPOF-Sciences Po, 58 % des maires interrogés souhaitent se représenter, contre seulement 49 % en 2019.
Cette tendance dément l'idée d'une "crise des vocations" généralisée, bien que le nombre de démissions en cours de mandat ait atteint un niveau record. Les auteurs de l'enquête notent que "le volontarisme a souvent pris le pas sur la résignation", car "l'envie d'agir reste puissante malgré la fatigue". Les principales motivations citées par les maires candidats à leur succession sont la volonté de "poursuivre ce qui a déjà été engagé" (79 %) et de "servir l'intérêt général" (78 %). Pour ceux qui décident de ne pas repartir, la nécessité de se recentrer sur la vie personnelle et familiale est la raison principale (79 %), l'âge étant également un facteur déterminant. Le contexte du mandat a été particulièrement difficile, avec la crise sanitaire, la guerre en Ukraine, l'inflation et une forte instabilité politique nationale.
De plus, 65 % des maires déclarent avoir été victimes d'incivilités, une hausse de 12 points par rapport à 2020.
Malgré ces obstacles, la satisfaction tirée de l'action locale semble l'emporter pour une majorité d'entre eux.











