Plusieurs formations et personnalités de gauche, unies par le "serment" d'une candidature commune en 2027, se sont rassemblées en convention à Trappes. Cet événement, première manifestation du "Front populaire 2027", vise à concrétiser leur projet d'union et à peser sur les stratégies locales en vue des municipales, malgré l'absence notable de figures clés comme Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann. La convention, qui portait sur le thème de l'éducation, a réuni le patron du PS Olivier Faure, la cheffe des Écologistes Marine Tondelier, les ex-députés LFI Clémentine Autain et François Ruffin, ainsi que le coordinateur de Génération.s Benjamin Lucas.
Leur objectif est de construire une "plateforme programmatique" commune et de définir les modalités d'une primaire pour désigner un candidat unique "entre mai et octobre 2026".
Marine Tondelier a promis des précisions sur le calendrier "d'ici la fin de l'année". Cependant, cette démarche est fragilisée par le refus de participation des deux candidats de gauche les mieux placés dans les sondages, Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann, qui suivent des lignes antagonistes.
Le Parti communiste reste également en retrait à ce stade.
Les organisateurs espèrent néanmoins que leur processus deviendra "incontournable pour tous", afin d'éviter un scénario de division tel que celui de "Jospin 2002". Cette initiative intervient alors qu'une autre partie de la gauche, la social-démocratie, se rassemble autour de Bernard Cazeneuve, avec la présence de Raphaël Glucksmann.
En résuméLa convention de Trappes marque une étape dans la tentative d'union d'une partie de la gauche en vue des échéances de 2026 et 2027. Si elle démontre une volonté de dialogue sur le fond, son impact reste limité par l'absence de figures majeures, illustrant la profonde fragmentation qui demeure un défi majeur pour la gauche française.