Hassen Hammou, qui avait été désigné chef de file des Écologistes pour les élections municipales à Marseille, a annoncé quitter le parti. Cette décision intervient alors qu'il est jugé pour "corruption de mineur par un moyen de communication électronique", une affaire pour laquelle le parquet a requis dix-huit mois de prison avec sursis. Le parti Les Écologistes avait déjà suspendu Hassen Hammou de ses fonctions et lancé une procédure disciplinaire à son encontre suite à la révélation de l'affaire. Le procès, qui s'est tenu à huis clos, a mis en lumière des faits que l'avocat de la partie civile a qualifiés de "constitués", affirmant que M. Hammou avait "clairement sollicité des rapports sexuels avec deux mineurs via le site Coco".
Il aurait notamment proposé 100 euros à la victime.
De son côté, Hassen Hammou a maintenu sa ligne de défense, se disant victime d'un guet-apens et d'une tentative d'extorsion, et a plaidé la relaxe. Le procureur a requis une peine de 18 mois de prison avec sursis ainsi qu'une interdiction d'exercer une fonction le mettant en contact avec des mineurs. Le tribunal rendra son délibéré le 16 décembre.
Cette affaire porte un coup dur aux Écologistes à Marseille, les privant de leur tête d'affiche à quelques mois des élections et les forçant à réorganiser leur stratégie dans un contexte politique déjà complexe.
En résuméL'affaire Hassen Hammou et son départ des Écologistes plongent le parti dans une crise à Marseille à l'approche des municipales. Le procès pour corruption de mineur et les réquisitions du parquet créent une situation politique intenable, forçant le mouvement à revoir entièrement sa stratégie pour le scrutin de 2026.