Invitée sur RTL, Anne Hidalgo a affirmé que Rachida Dati, mise en examen pour corruption et qui doit être jugée en 2026, "aurait dû abandonner son mandat" depuis longtemps.

Pour la maire socialiste, cette situation judiciaire est incompatible avec l'ambition de diriger la capitale.

"Je n'imagine pas une seconde les Parisiens donner les clés à quelqu'un qui pourra être démis de ses fonctions si la justice en décide ainsi", a-t-elle déclaré.

Au-delà de l'aspect judiciaire, elle a accusé sa rivale de mener une campagne basée sur des "attaques infondées" et la "désinformation", notamment concernant l'affaire du braquage du Louvre, afin de détourner l'attention des électeurs. Par ailleurs, Anne Hidalgo a confirmé qu'elle ne briguerait pas un troisième mandat et qu'elle soutiendrait le candidat de l'union de la gauche, sans toutefois nommer explicitement son ancien premier adjoint Emmanuel Grégoire, déjà désigné par le PS.

Cette prise de position agressive lance les hostilités pour les municipales, plaçant la candidature de Rachida Dati, favorite des sondages, au centre d'une controverse sur sa légitimité.