Le président du RN, Jordan Bardella, a clairement ouvert la porte à des alliances avec d'autres partis, déclarant que cela "fait partie des options" pour remporter des villes. Cette approche pragmatique rompt avec une tradition d'isolement et pourrait se concrétiser localement, notamment à travers des listes d'union "RN-UDR" comme au Havre ou à Montivilliers, où le candidat Gilles Lebreton a rallié d'anciens membres de la majorité de droite. L'offensive est particulièrement marquée dans le Sud, comme à Marseille où le candidat Franck Allisio mène une "guerre psychologique" pour doubler la candidate LR sur sa droite.

Partout en France, les candidats du RN, à l'image de Christian Jasko à Compiègne, axent leur discours sur "l'insécurité grandissante", un thème qui résonne fortement avec les préoccupations des électeurs. En préparant un nombre record de listes prêtes à entrer en campagne, le RN cherche non seulement à remporter des mairies, mais aussi à transformer ses succès sondagiers en victoires concrètes, créant ainsi une dynamique favorable pour l'échéance présidentielle de 2027.