Le sujet est devenu si central qu'il alimente directement les débats politiques nationaux projetés sur l'échelon local, notamment la question de l'armement de la police municipale.

Des candidats, comme ceux du Rassemblement National à Compiègne et Montivilliers, en ont fait l'axe principal de leur programme.

À l'opposé, David Belliard, candidat Les Écologistes à Paris, estime que si "il y a un sentiment d'insécurité, c'est d'abord la faute de ce gouvernement", renvoyant la responsabilité à l'État. Cette prédominance de la sécurité transforme la campagne municipale en un référendum sur la capacité des élus locaux à garantir la tranquillité publique, un domaine où l'action de l'État est jugée insuffisante par une large partie de la population.