La sécurité des personnes et des biens s'impose comme l'enjeu numéro un pour les électeurs en vue des élections municipales de 2026, selon un sondage largement relayé. Cette préoccupation majeure place les maires et candidats en première ligne pour répondre aux attentes des citoyens, souvent en palliant ce qui est perçu comme des défaillances de l'État.\n\nUn sondage Ifop pour La Tribune Dimanche, mentionné dans de nombreux articles, révèle que la sécurité est l'enjeu déterminant pour 76 % des Français à l'approche du scrutin municipal. Cette thématique devance nettement d'autres préoccupations locales comme la gestion des finances et l'offre de soins. Cette forte attente citoyenne exerce une pression croissante sur les maires, qui déploient diverses stratégies pour renforcer la sécurité dans leurs communes, telles que la vidéosurveillance, des brigades spécialisées et des patrouilles renforcées.
Le sujet est devenu si central qu'il alimente directement les débats politiques nationaux projetés sur l'échelon local, notamment la question de l'armement de la police municipale.
Des candidats, comme ceux du Rassemblement National à Compiègne et Montivilliers, en ont fait l'axe principal de leur programme.
À l'opposé, David Belliard, candidat Les Écologistes à Paris, estime que si "il y a un sentiment d'insécurité, c'est d'abord la faute de ce gouvernement", renvoyant la responsabilité à l'État. Cette prédominance de la sécurité transforme la campagne municipale en un référendum sur la capacité des élus locaux à garantir la tranquillité publique, un domaine où l'action de l'État est jugée insuffisante par une large partie de la population.
En résuméPortée par un sondage indiquant que 76% des Français en font leur priorité, la sécurité s'est établie comme le thème central des élections municipales de 2026. Cet enjeu oblige les candidats de tous bords à proposer des solutions concrètes, allant du renforcement des polices locales à la critique de l'action gouvernementale.