Cette déclaration a été rapidement appuyée par la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, qui s'est également dite "favorable" à cette mesure. Elle a par ailleurs accusé La France insoumise, opposée à cette politique, d'"assumer d'en faire des cibles".

Cette prise de position de l'exécutif transforme un débat technique en un marqueur politique fort pour les élections à venir. Les articles soulignent que plus d'un policier municipal sur deux est déjà équipé d'une arme à feu, mais la généralisation de cette mesure reste un sujet clivant. La question de l'armement devient ainsi un dossier "explosif" qui comptera pour les électeurs, obligeant chaque candidat à se positionner clairement. Cette nationalisation du débat sur une compétence locale illustre la manière dont les enjeux régaliens s'invitent dans la campagne municipale, faisant de la sécurité un test de crédibilité pour les futurs maires.