La ministre de la Culture, Rachida Dati, a reçu le soutien officiel de la droite pour sa candidature à la mairie de Paris, se positionnant comme une figure centrale pour l'alternance. Sa campagne, déjà lancée, se concentre sur les thèmes de la mobilité et de "l'apaisement" de la capitale.\n\nSoutenue par Les Républicains, Rachida Dati a dévoilé les premières lignes de son programme, avec une priorité claire : un meilleur partage de l'espace public et une rupture avec les politiques de la maire sortante, Anne Hidalgo. La candidate souhaite "sanctuariser la place du piéton", qu'elle considère comme le "grand oublié" des mandatures actuelles, et dénonce un "chaos généralisé" dans les rues parisiennes.
L'une de ses propositions phares, largement commentée, est le retour partiel des voitures sur la rue de Rivoli, axe emblématique transformé en piste cyclable.
Cette mesure s'inscrit dans sa volonté d'"apaiser Paris".
En parallèle, elle avance d'autres propositions sur les transports, tout comme son rival socialiste Emmanuel Grégoire, marquant le début d'une bataille sur les projets concrets. Son statut de ministre en exercice et sa capacité à rassembler la droite et le centre lui confèrent une position de favorite dans les sondages, bien que la maire sortante Anne Hidalgo ait exprimé son scepticisme quant à ses chances de victoire, rappelant sa mise en examen pour corruption. Déterminée, Rachida Dati balaie les critiques, affirmant : "L’outrance de mes adversaires, je m’en fous".
En résuméRachida Dati s'impose comme la candidate unique de la droite et du centre pour la mairie de Paris. Sa campagne, axée sur la mobilité et la rupture avec les politiques d'Anne Hidalgo, vise à "apaiser" la ville, avec des propositions fortes comme la réouverture partielle de la rue de Rivoli aux voitures.