Selon l'étude, "le volontarisme des maires a souvent pris le pas sur leur résignation", et "l'envie d'agir reste puissante malgré la fatigue".

Les principales motivations pour se représenter sont la volonté de "poursuivre les projets engagés" (79 %) et de "servir l'intérêt général" (78 %). À l'inverse, ceux qui ne repartent pas (26 %) invoquent majoritairement le besoin de se recentrer sur leur vie privée et familiale.

L'âge est un facteur déterminant : 73 % des maires de moins de 35 ans veulent continuer, contre seulement 30 % des plus de 75 ans. Si le nombre de démissions en cours de mandat a atteint un niveau record, l'enquête suggère que ceux qui restent jusqu'au bout conservent une forte motivation, démontrant la résilience et l'attachement à leur fonction malgré les contraintes.