Cette posture, nouvelle pour un parti longtemps partisan du « ni-ni », vise à maximiser ses chances de remporter des villes.
Lors d'une interview sur France 3, le président du RN, Jordan Bardella, a affirmé que si « des hypothèses ou scénarios d'alliance sur la base de convictions se présentaient » lors d'un second tour, cela ferait partie des « options sur la table ».
Il a précisé que « pour gagner, il faut faire l'union, la coalition la plus large possible ».
Ce discours d'ouverture s'adresse principalement aux élus et électeurs de la droite traditionnelle. M. Bardella a ainsi tendu la main aux « patriotes sincères LR au niveau local », tout en critiquant la direction nationale du parti Les Républicains, qu'il juge déconnectée de sa base. Cette stratégie pragmatique vise à capitaliser sur la forte dynamique du RN dans les sondages nationaux pour briser les plafonds de verre locaux.
Le parti espère ainsi s'implanter durablement dans de nouvelles municipalités, notamment dans le sud-est, et démontrer sa capacité à rassembler au-delà de son électorat traditionnel, une étape jugée cruciale dans sa quête du pouvoir national.











