Un sondage commandé par le Parti socialiste indique qu'il pourrait être battu en cas d'union de la gauche au second tour, tandis que plusieurs candidatures originales animent déjà la pré-campagne. Le sondage place le socialiste François Briançon légèrement devant l'insoumis François Piquemal au premier tour, mais montre surtout que l'union des listes de gauche au second tour leur permettrait de l'emporter largement face à Jean-Luc Moudenc, que le Rassemblement National se maintienne ou non.
Cette perspective met la pression sur les différentes forces de gauche pour trouver un accord. De son côté, le maire sortant a commencé à dévoiler son programme, avec notamment une proposition visant à fluidifier la circulation grâce à une « onde verte » pour les feux de signalisation. Il a également annoncé le nom de son premier colistier, Guillaume Duval, une figure connue du commerce local.
La campagne toulousaine est aussi marquée par des propositions plus insolites, comme celle du candidat d'une liste citoyenne, Pierre Pezzin, qui souhaite rebaptiser la ville pour revenir à son « nom d'origine ».
Ces différentes dynamiques témoignent d'une campagne ouverte où le maire sortant, bien qu'en place, ne semble pas à l'abri d'une défaite.











