Cette tendance de fond, confirmée par plusieurs enquêtes d'opinion, place les candidats et les maires sortants face à une forte attente citoyenne sur les questions de tranquillité publique.
Selon un sondage Ifop pour La Tribune Dimanche, 76 % des Français considèrent la sécurité comme un enjeu déterminant pour leur vote. Une autre enquête du think tank Destin Commun place également ce thème en tête des priorités pour 45 % des sondés, devant la fiscalité, l'économie et l'environnement.
Cette préoccupation croissante s'explique par un sentiment d'insécurité qui ne se limite plus aux grandes métropoles et touche désormais des territoires variés.
En conséquence, les débats de campagne se cristallisent autour des moyens alloués à la sécurité locale. L'une des questions les plus débattues est celle de l'armement des polices municipales.
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, s'est déclaré « très favorable » à cette mesure, estimant que les agents doivent pouvoir « se défendre ». Cette position est partagée par de nombreux élus de droite, qui appellent à un renforcement des prérogatives des polices municipales. D'autres sujets, comme la lutte contre le narcotrafic, sont également identifiés comme des thèmes centraux de la future campagne, les maires étant de plus en plus perçus comme des acteurs de première ligne pour pallier les défaillances de l'État en matière de sécurité du quotidien.











