Désormais, ils devront voter pour une liste complète, bloquée et composée d'un nombre égal d'hommes et de femmes.

Cette nouvelle règle, qui vise à moderniser le scrutin et à favoriser la représentation féminine, se heurte aux réalités du terrain.

De nombreux maires sortants dénoncent un véritable « casse-tête » pour constituer des listes paritaires dans des territoires où l'engagement citoyen est déjà faible. La difficulté de trouver des candidats, et plus particulièrement des femmes, est souvent citée comme un obstacle majeur. Cette réforme est perçue comme une source de complexité supplémentaire dans un contexte de crise des vocations, où les maires ruraux font déjà face à une charge de travail croissante et à des responsabilités accrues. Certains craignent que cette nouvelle contrainte ne décourage des élus expérimentés de se représenter et ne conduise à une grande pagaille, voire à une absence de listes dans certaines très petites communes.