Cet accord, qualifié d'« historique », met fin à des années d'opposition et constitue une rare démonstration d'unité à gauche dans une grande ville française.
La liste d'union sera menée par Laurence Ruffin, cheffe d'entreprise et sœur du député François Ruffin, qui avait été désignée par les Écologistes pour succéder au maire sortant Éric Piolle, ce dernier ne se représentant pas après deux mandats.
Amandine Germain, cheffe de file socialiste, a souligné que ce rapprochement n'était « pas forcément quelque chose de naturel » après deux décennies de vives divisions locales entre les deux partis. Cependant, les discussions ont révélé « beaucoup de similitudes » dans les projets respectifs, menant à une décision de rassemblement.
Laurence Ruffin a salué un « cheminement » et une « envie de fabriquer un projet » commun pour « améliorer le quotidien des Grenoblois ».
Cette alliance regroupe désormais huit partis de gauche, mais La France insoumise et Place publique ont choisi de mener leurs propres campagnes séparément. Pour Laurence Ruffin, ces partis ont pris « leur responsabilité » en partant seuls, tandis qu'elle continue de porter « l'union de la gauche ».











