Ce changement majeur a plusieurs implications.

Il pourrait favoriser des majorités différentes entre les arrondissements et la mairie centrale, et permettre aux électeurs de voter pour un maire d'arrondissement d'une couleur politique tout en choisissant un maire central d'une autre. Cette dissociation pourrait également complexifier les stratégies d'alliances et la composition des listes, obligeant les partis à mener des campagnes distinctes pour chaque échelon. Pour des candidates comme Rachida Dati à Paris, cette réforme est perçue comme une opportunité, car elle pourrait lui permettre de remporter des arrondissements clés sans nécessairement gagner la majorité absolue au niveau de la ville.