Serge Grouard, maire d'Orléans, a résumé le sentiment général par une formule choc : « Que l’Etat arrête de nous emmerder.

C’est aussi simple que cela ».

Il critique un « grand mouvement de recentralisation » à la fois fiscal et normatif qui entrave l'action locale.

Le congrès a également été marqué par l'incertitude politique nationale, avec la crainte d'une dissolution de l'Assemblée nationale qui pourrait perturber le calendrier électoral.

La session d'ouverture consacrée aux Outre-mer a mis en lumière les crises exacerbées que vivent ces territoires (insécurité, narcotrafic, immigration), considérés comme des « laboratoires » des défis nationaux. Face à ces pressions, le Premier ministre Sébastien Lecornu, attendu en clôture, était sous forte pression pour apporter des réponses concrètes aux maires qui n'acceptent plus d'être « gouvernés à la calculette ».