Des faits divers violents, notamment à Marseille avec l'assassinat du frère du militant Amine Kessaci et à Grenoble où un adolescent a été gravement blessé, ont propulsé ce fléau au sommet des préoccupations politiques et citoyennes.
Face à cette escalade, le président Emmanuel Macron a convoqué une réunion d'urgence à l'Élysée le 18 novembre 2025, réunissant plusieurs ministres et le procureur de Marseille, pour intensifier la mise en œuvre de la loi narcotrafic. Cette mobilisation au plus haut niveau de l'État souligne la gravité de la situation, que le ministre de la Justice Gérald Darmanin a qualifiée de « point de bascule effrayant ».
Sur le terrain politique, le sujet est devenu un angle d'attaque privilégié.
À Marseille, le candidat RN Franck Allisio a réclamé « l'état d'urgence », tandis que les maires, comme David Lisnard, appellent à passer « au-delà des séquences de comm' » pour exiger « de l'exécution ».
Les élus locaux se sentent souvent « démunis et désarmés », selon les mots de Fabien Roussel, face à un phénomène qui gangrène non seulement les grandes villes mais aussi les communes rurales.
Les candidats aux municipales sont désormais attendus sur leur capacité à proposer des solutions concrètes, bien que leurs leviers d'action, face à une criminalité organisée transnationale, restent limités.











