Cependant, le mandat reste lourd, et les renoncements sont principalement liés au sacrifice de la vie personnelle. Frédéric Dabi, directeur général de l'Ifop, analyse ce phénomène en soulignant que le maire est devenu le « guichet unique des colères ordinaires », l'élu de proximité qui « arrive encore, avec ses petits moyens, à changer la vie des Français ».

Cette popularité paradoxale, dans un paysage politique globalement déprécié, explique en partie pourquoi, même « à bout », de nombreux maires restent « toujours debout » et prêts à repartir au combat pour leur commune.