David Lisnard, président de l'Association des maires de France (AMF), a dénoncé un climat politique national « sous tension permanente » qui rejaillit sur les communes.
La première journée, traditionnellement consacrée aux Outre-mer, a mis en lumière que ces territoires vivent de manière « précurseur et exacerbée » les crises qui touchent désormais l'Hexagone, notamment l'insécurité et le narcotrafic.
Ce sentiment d'être en première ligne face à des problèmes nationaux, sans les moyens adéquats, alimente un « blues » généralisé.
Une étude du Cevipof pour l'AMF révèle d'ailleurs qu'un nombre record de maires ont démissionné durant le mandat. Paradoxalement, la même étude montre que 58 % des maires envisagent de se représenter, motivés par la volonté de poursuivre leurs projets et de servir l'intérêt général. Ce congrès apparaît donc comme une tribune essentielle pour les maires, qui se positionnent comme le dernier rempart de la République face à un pouvoir central perçu comme déconnecté des réalités du terrain.












