Cette initiative a été immédiatement dénoncée par ses opposants, notamment à droite.

La députée Alexandra Masson a critiqué un candidat "qui oublie qu’il existe une langue commune", voyant dans cette démarche une stratégie communautariste qui contourne le français.

Cette polémique met en lumière un échiquier politique éclaté. À droite, Jean-Philippe Vetter (LR) a dévoilé un programme axé sur "l'ordre républicain" et a lancé un appel à l'union à Pierre Jakubowicz (Horizons) pour former un front commun.

Au centre-gauche, le Parti Socialiste a investi Linda Ibiem, qui souhaite un "retour aux valeurs fondamentales du socialisme".

Cette multiplication des candidatures, de l'extrême gauche à la droite, face à une municipalité écologiste sortante (non mentionnée dans les articles mais implicite), promet une campagne très disputée. Les thèmes de la laïcité, de l'intégration et de la cohésion sociale s'annoncent déjà comme des enjeux centraux, dans une ville où la question du communautarisme est devenue particulièrement sensible.