Ces avertissements interviennent dans un contexte de violence exacerbée liée au trafic de drogue, particulièrement à Marseille, où l'assassinat de Mehdi Kessaci est perçu comme un "crime d'intimidation" visant son frère, un militant anti-drogue.

La menace ne se limiterait plus aux règlements de comptes entre bandes rivales, mais viserait désormais à faire pression sur la sphère politique et citoyenne.

L'infiltration de listes municipales permettrait aux réseaux criminels de bénéficier de protections locales, d'accéder à des informations privilégiées ou d'influencer des décisions d'urbanisme. Cette perspective représente un défi majeur pour l'État de droit et la sécurité des élus, plaçant la lutte contre le crime organisé au cœur des enjeux du prochain mandat municipal.