L'intelligence artificielle (IA) s'impose comme un outil de campagne pour les élections municipales de 2026, mais son usage suscite de vives inquiétudes au plus haut sommet de l'État. Le président Emmanuel Macron a mis en garde contre le risque de manipulation de l'opinion, craignant que les citoyens ne se tournent vers des agents conversationnels pour guider leur choix électoral. Lors d'un débat avec des lecteurs de La Voix du Nord, Emmanuel Macron a alerté sur une dérive potentielle : "De plus en plus de nos compatriotes vont aller sur leur agent IA et vont dire : 'pour qui je dois voter ?
'", s'est-il inquiété.
Il a souligné que les intelligences artificielles n'ont pas "des intérêts totalement neutres", pointant le danger d'algorithmes biaisés pouvant influencer le vote. Le président considère que l'IA représente "une véritable révolution" pour le fonctionnement des démocraties, appelant à une "prise de conscience" et à "l'action".
Parallèlement à ces craintes, l'IA est déjà utilisée concrètement par les candidats.
Un article décrit comment elle peut servir à "créer une affiche, mettre en forme son programme ou même truquer une vidéo".
Cet usage ambivalent de l'IA, à la fois outil d'efficacité pour les équipes de campagne et menace potentielle pour l'intégrité du débat démocratique, pose un défi majeur. La question de la régulation de ces technologies dans le champ politique est ainsi posée, alors que la désinformation et les ingérences étrangères sont déjà des préoccupations majeures.
En résuméL'intelligence artificielle est de plus en plus utilisée dans les campagnes municipales pour des tâches comme la création d'affiches. Le président Emmanuel Macron a exprimé son inquiétude face à cette tendance, alertant sur le risque que des électeurs demandent à des IA comme ChatGPT pour qui voter, ce qui constitue une menace pour la démocratie.