Cependant, cette coalition se fait sans La France Insoumise, illustrant les difficultés persistantes de la gauche à s'unir dans sa totalité.

La maire sortante cible une "droite bien à droite", cherchant à mobiliser son électorat face à un adversaire qu'elle dépeint comme radicalisé.

Du côté de l'opposition, un rapprochement majeur a eu lieu : l'ancienne ministre Sarah El Haïry (MoDem) a rejoint la liste du candidat LR Foulques Chombart de Lauwe en tant que numéro deux. Cette alliance, perçue comme "le glas du macronisme à la nantaise", vise à créer un front uni de la droite et du centre.

Toutefois, elle n'est pas sans conséquences.

Deux élus du camp de Mme El Haïry, Mounir Belhamiti et Erwan Huchet, ont annoncé quitter leur groupe pour marquer leur désaccord avec cette union.

Ces manœuvres illustrent la recomposition politique en cours, où les logiques de blocs nationaux peinent à s'appliquer uniformément au niveau local, et où les stratégies d'alliance génèrent autant de consolidation que de divisions internes. La campagne nantaise s'annonce ainsi particulièrement disputée, avec des lignes de fracture qui traversent les camps traditionnels.