Cette mesure est perçue comme une « révolution » pour ces territoires, qui fonctionnaient jusqu'alors avec un scrutin plurinominal permettant le panachage et ne garantissant pas l'équilibre entre hommes et femmes.
Cette obligation suscite de vives inquiétudes chez de nombreux élus locaux, qui la qualifient de « casse-tête ». Ils soulignent la difficulté de trouver suffisamment de candidates, dans un contexte où la mobilisation pour un engagement municipal est déjà faible. Une étude du réseau Élues locales révèle que seulement 23 % de ces communes ont actuellement des conseils proches de la parité, et plus de 320 n'en comptent aucune femme. Des maires comme Martine Lincoln et Vincent Louault critiquent une loi « honteuse pour la démocratie » et « trop restrictive », la jugeant déconnectée des réalités du terrain. Les articles mettent en lumière la « vie marathon » des femmes élues, qui doivent concilier mandat, travail et vie de famille, ainsi que la charge mentale associée.
Certaines témoignent de la nécessité de devoir travailler davantage pour asseoir leur légitimité dans un milieu politique encore perçu comme très masculin. Alors que l'objectif est de « renforcer la parité au niveau local », ses détracteurs estiment que la loi privilégie une approche idéologique au détriment du pragmatisme et du critère de compétence, essentiel pour la bonne gestion des petites communes.











