Le maire sortant, Benoît Payan (DVG), appelle à « l'unité » et prône une approche globale alliant sécurité (plus de caméras, renforcement de la police municipale) et politiques sociales (écoles, centres sociaux). Le candidat du RN, Franck Allisio, accuse M. Payan d'avoir fait de Marseille la « capitale de la drogue » et promet la « première police municipale de France ». La candidate de droite, Martine Vassal, appelle également à un « choc d'autorité » tout en reconnaissant la nécessité de politiques sociales. L'affaire a également soulevé des craintes de corruption et d'intimidation des élus pendant la campagne, le procureur redoutant que les candidats puissent « subir les mêmes assauts » de la part des narcotrafiquants que d'autres fonctionnaires.