Ce crime, qualifié de « point de bascule » et de possible « crime d'intimidation », a suscité une vive émotion nationale et une mobilisation politique transpartisane. Une marche blanche en hommage à la victime a rassemblé de nombreuses personnalités politiques de tous bords, des ministres du gouvernement aux leaders de l'opposition, illustrant la gravité de la situation. Cet événement a contraint les candidats à la mairie de Marseille à affiner leur position sur la sécurité.
Martine Vassal, candidate pour la droite et le centre, a durci son discours, passant d'un appel à un « choc d'autorité » à une déclaration de « guerre contre l'insécurité ». Elle a interpellé l'État pour obtenir un renforcement des moyens policiers et judiciaires, proposant notamment une antenne locale du Parquet national anticriminalité organisé (Pnaco).
De son côté, le candidat du Rassemblement National, Franck Allisio, a réclamé l'instauration de l'état d'urgence à Marseille, une mesure jugée liberticide par ses adversaires.
Le maire sortant, Benoît Payan, ainsi que d'autres candidats de gauche comme Sébastien Delogu (LFI), ont appelé à « l'unité nationale » face à ce fléau, tout en défendant une approche globale qui allie répression et action sociale. La crise a ainsi transformé un enjeu de sécurité locale en un débat national, où chaque candidat est sommé de présenter une stratégie crédible pour lutter contre des réseaux criminels qui défient ouvertement l'autorité de l'État.











