La conservation de leurs bastions s'annonce comme un défi majeur face à une conjoncture politique et sociale qui a changé.

Il y a six ans, les "planètes étaient alignées" pour les écologistes, leur permettant de remporter des villes emblématiques comme Lyon, Bordeaux, Strasbourg ou Grenoble. Aujourd'hui, les articles décrivent leur avenir comme "fébrile". Le contexte national est moins porteur pour les thématiques environnementales, et les bilans des maires sortants sont souvent contestés, notamment sur des sujets comme les travaux d'urbanisme, la mobilité et des politiques jugées par certains comme "culpabilisantes". À Lyon, par exemple, le maire Grégory Doucet est largement distancé dans les sondages par le nouvel entrant Jean-Michel Aulas.

À Grenoble, la gauche part divisée après la rupture entre les écologistes et La France insoumise. La stratégie des Écologistes pour 2026 semble donc être principalement défensive, avec pour objectif premier de conserver les grandes villes acquises en 2020.

Cependant, la dynamique qui les avait portés au pouvoir s'est essoufflée.

Ils doivent désormais défendre des bilans concrets face à des oppositions qui se sont organisées et à une opinion publique dont les priorités ont pu évoluer.

La capacité des Écologistes à réitérer leur exploit dépendra de leur aptitude à convaincre de la pertinence de leurs politiques locales et à remobiliser un électorat qui semble moins aligné qu'en 2020.