Les sondages le placent largement en tête, menaçant sérieusement la réélection du maire sortant écologiste Grégory Doucet.

Un sondage Ifop-Fiducial pour Lyon Capitale confirme une dynamique qui s'installe : Jean-Michel Aulas est crédité de 47 % des intentions de vote au premier tour, soit 20 points devant Grégory Doucet (27 %). Au second tour, l'écart se creuserait encore, avec une victoire écrasante de 61 % pour l'homme d'affaires contre 39 % pour le maire sortant. Cette avance est le fruit d'une stratégie de rassemblement large, allant de la droite au centre, et d'une image d'"homme d'action" qui séduit au-delà des clivages partisans. Aulas se présente comme "apolitique" et attaque frontalement le bilan des écologistes, qu'il accuse de suivre un "dogme de la décroissance". Il critique notamment la politique anti-voiture, qualifiant de "connerie" les ratios de places de parking.

Sa campagne s'étend également à la Métropole, où il a reçu le soutien des groupes Synergies et Horizons.

Face à cette offensive, le camp écologiste est décrit comme en proie au "grand doute".

Grégory Doucet fait face à un rejet de sa personnalité et à une lassitude des Lyonnais face aux travaux et à une politique jugée "culpabilisante".

Sa campagne, lancée tardivement, peine à inverser la tendance.

Le duel Aulas-Doucet s'annonce donc comme l'un des affrontements les plus scrutés des municipales de 2026.