Cette confrontation entre deux figures de la droite locale promet une bataille politique intense pour la cinquième ville de France. Christian Estrosi (Horizons) a officialisé sa candidature lors d'une grande réunion publique, où il a violemment chargé ses concurrents, notamment Éric Ciotti (président de l'Union des droites pour la République - UDR), mais aussi les écologistes et La France insoumise.
Les articles décrivent un "duel fratricide" et une campagne "à couteaux tirés" entre les deux hommes, qui furent longtemps proches.
La rupture est consommée, et la bataille pour le leadership à droite s'annonce comme le principal enjeu du scrutin.
Un élément clé de cette confrontation est le ralliement de l'ex-préfète Françoise Souliman à Éric Ciotti. Cette prise de position d'une haute fonctionnaire, qui fut également chargée de mission par l'Élysée, donne un poids institutionnel à la candidature du président de l'UDR et accentue la division au sein de l'électorat de droite.
La campagne niçoise illustre ainsi les fractures profondes qui traversent la droite française, avec des conséquences directes sur l'échiquier politique local.
L'issue de ce combat déterminera non seulement l'avenir de Nice, mais aussi les rapports de force au sein d'une droite en pleine recomposition.











