Investie par son mouvement, Sophia Chikirou s'est positionnée en opposition frontale avec la majorité sortante d'Anne Hidalgo et son potentiel successeur, Emmanuel Grégoire.
Dans une interview au Parisien, elle a étrillé un bilan qu'elle juge négatif, affirmant que "les Parisiens ne vivent pas mieux après 25 ans de gestion de la majorité sortante" et que le parti socialiste est "usé".
Cette attaque directe a provoqué l'ire des socialistes, qualifiés d'"ulcérés" par la presse. Cette stratégie de confrontation illustre la ligne nationale de La France insoumise, qui cherche à s'imposer comme la force dominante à gauche, quitte à partir en ordre dispersé au premier tour. En visant directement le PS, Sophia Chikirou espère capter les électeurs déçus de la gauche et imposer son mouvement comme la seule véritable alternative. Cette posture rend toutefois très incertaine la perspective d'une union de la gauche au second tour, un scénario qui pourrait profiter à la candidate de la droite, Rachida Dati. La bataille pour Paris s'annonce donc complexe, avec une gauche fragmentée où les ambitions personnelles et partisanes semblent primer sur l'unité.











