Cette tension se manifeste concrètement sur le terrain.

À Béziers, la commission nationale d'investiture de LR a officiellement apporté son soutien à Robert Ménard, un maire qui gouverne avec des élus RN et prône l'"union des droites".

À l'inverse, à Nice, le parti soutient Éric Ciotti face à Christian Estrosi, ancien poids lourd de LR passé dans le camp macroniste.

La direction nationale, sous l'égide de Bruno Retailleau, doit donc naviguer dans un paysage complexe où la base électorale ne semble plus adhérer aux lignes rouges traditionnelles.

Les choix qui seront faits ville par ville lors des municipales de 2026 seront un test crucial pour l'avenir et le positionnement idéologique d'un parti en quête de reconstruction.