Unis sous la bannière "Servir Compiègne", ils proposent une alternative de centre-droit au maire Philippe Marini, en poste depuis quarante ans, qu'ils accusent d'avoir "perdu la boussole de l’intérêt général". Le lancement de la campagne s'est déroulé à la brasserie du Coq d’Or, réunissant près de deux cents personnes. Le duo a présenté un programme axé sur six mots-clés : "l’exemplarité, le respect des deniers publics, l’insécurité, le respect des valeurs de la République, le respect du travail et surtout la probité."

En cas de victoire, Sophie Schwarz deviendrait maire et Etienne Diot, premier adjoint.

Ils critiquent vertement la gestion actuelle, dénonçant un "système Marini" et un "manque de transparence". Etienne Diot a promis un audit des finances de la ville et fustigé des dépenses jugées inutiles, comme le déplacement de la statue de Jeanne d’Arc ou les investissements dans le sport équestre. Il a également fait une proposition remarquée : "nous instaurerons la gratuité des musées de la ville pour tous les Compiégnois."

Sophie Schwarz, quant à elle, a insisté sur un changement de méthode, prônant "une transparence de haut niveau" et s'engageant à être "un maire à plein temps". Elle a annoncé des mesures fermes sur la sécurité, avec le doublement des caméras de surveillance, et l'instauration d'une caution pour les mariages afin de prévenir les débordements.

Leur slogan, "Compiègne mérite mieux que l’essoufflement", résume leur volonté de renouvellement après quatre décennies de mandat du même maire.