À 26 ans, Allan Brunon mène une liste autonome, "Faire mieux pour Grenoble", marquant une rupture avec l'alliance écologiste-gauche en place depuis 2014.
Sa doctrine en matière de sécurité se veut radicalement différente des réponses traditionnelles.
Il rejette l'extension de la vidéoprotection, qu'il juge inefficace, ainsi qu'un durcissement de l'armement de la police municipale. "On n’armera pas davantage la police municipale", a-t-il répété.
Sa stratégie repose sur la création d'un "grand service public de la tranquillité publique" qui s'attaquerait aux problèmes "à la racine" grâce à des médiateurs déployés dans les quartiers populaires. Interrogé sur la proposition de son adversaire de droite d'exclure des logements HLM les dealers condamnés, il a qualifié cette idée de "bêtise absolue". Cette posture idéologique claire distingue fortement la candidature LFI des autres listes, y compris à gauche, et place le débat sur la sécurité au cœur d'une confrontation de modèles pour la gestion de la ville. Le choix de LFI de faire cavalier seul est justifié par la nécessité, selon Allan Brunon, de proposer un "programme de rupture" et par l'absence de garantie d'une "absence d'alliance avec les socialistes" de la part des écologistes.










