Cet appui conforte sa stratégie d'alliance locale des droites, qu'il présente comme un modèle d'efficacité municipale au-delà des étiquettes nationales.

L'investiture a été actée par une commission des Républicains, et le président du parti, Bruno Retailleau, a qualifié Robert Ménard de "maire extraordinaire".

En retour, l'édile s'est dit "ravi de ce soutien", tout en précisant qu'il n'y aurait "pas les logos des partis" sur ses documents de campagne, comme en 2020.

Cette approche vise à mettre en avant la gestion municipale plutôt que les affiliations partisanes nationales.

Robert Ménard revendique depuis des années sa méthode d'"union des droites" au niveau local. Il a rappelé qu'il travaillait déjà avec des élus du Rassemblement national et des élus LR au sein de sa majorité : "À la différence des autres, moi, je la fais à Béziers".

Cette stratégie de coalition locale est présentée comme un gage d'efficacité.

Interrogé sur la possibilité d'une candidature du RN face à lui, une perspective jugée "très certainement" probable par Bruno Retailleau, Robert Ménard a temporisé : "Je ne sais pas ce que veut faire le RN.

Il fera ce qu’il voudra".

Son positionnement illustre sa volonté de se concentrer sur les enjeux locaux tout en incarnant un laboratoire politique de l'union des droites, un thème récurrent dans le débat politique national.