Leur capacité à conserver des bastions comme Lyon, Bordeaux ou Strasbourg est aujourd'hui une des grandes inconnues du scrutin.
Il y a six ans, les planètes semblaient alignées pour Les Écologistes, portés par une forte préoccupation climatique et une dynamique d'union de la gauche.
Aujourd'hui, la situation a changé.
Le parti doit non seulement défendre des bilans parfois contestés, mais aussi faire face à une fragmentation accrue du paysage politique.
À gauche, la stratégie d'autonomie de La France insoumise menace de diviser l'électorat dès le premier tour, y compris dans les villes dirigées par des écologistes. À Lyon, par exemple, le maire sortant Grégory Doucet est confronté à la candidature très médiatisée de l'homme d'affaires Jean-Michel Aulas, qui parvient à rassembler une large partie de la droite et du centre.
Cette nouvelle concurrence, couplée à un bilan jugé décevant par certains, place la majorité écologiste en difficulté.
De plus, les articles soulignent que les écologistes sont confrontés à un décalage entre leurs "projets radicaux" et les attentes plus "terre à terre" de leurs administrés, ce qui pourrait leur coûter cher dans les urnes.
La secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier, a reconnu que la situation était complexe, notamment à Metz où elle plaide pour une liste commune menée par un écologiste, face à des socialistes qui ont leur propre dynamique.
L'avenir des mairies vertes est donc qualifié de "fébrile", illustrant l'incertitude quant à leur capacité à transformer l'essai de 2020 en une implantation durable.











