Cette investiture conforte sa stratégie d'"union des droites", qu'il met en pratique localement depuis plusieurs années, tout en illustrant les tensions persistantes à droite de l'échiquier politique. Robert Ménard s'est déclaré "ravi" de ce ralliement, tout en précisant qu'il n'y aurait "pas les logos des partis" sur ses documents de campagne, une manière de souligner que sa démarche se veut avant tout axée sur la gestion municipale. Sa majorité actuelle intègre déjà des élus issus de LR et du Rassemblement National (RN), une alliance qu'il présente comme un modèle d'efficacité.

Le président des Républicains, Bruno Retailleau, a justifié ce soutien en qualifiant Robert Ménard de "maire extraordinaire".

Cette décision s'inscrit dans une stratégie plus large de LR d'investir une trentaine de candidats de la même "famille politique".

Cependant, cette alliance n'exclut pas une concurrence frontale avec le RN.

Bruno Retailleau a lui-même anticipé qu'il y aurait "très certainement" un candidat du Rassemblement National face à Robert Ménard.

Interrogé sur cette éventualité, le maire de Béziers a affirmé : "Le RN fera ce qu’il voudra.

J’ai des désaccords avec différents partis au niveau national, je suis plus proche de certains que d’autres."

Cette situation à Béziers met en lumière la complexité des relations à droite, où des alliances locales peuvent se nouer en dépit des stratégies nationales et des rivalités entre partis, notamment entre LR et le RN.