Cette confrontation illustre les profondes divisions qui traversent la droite française, tant au niveau local que national.

Lors de son meeting de lancement au nouveau centre des congrès du port de Nice, Christian Estrosi (Horizons) n'a pas mâché ses mots, ciblant directement Éric Ciotti, président de l'Union des droites pour la République (UDR). Cette bataille entre les deux figures de la droite azuréenne est le point culminant d'une rivalité de longue date. Christian Estrosi a également profité de l'occasion pour s'attaquer aux autres forces d'opposition, notamment les écologistes et La France insoumise, cherchant à se positionner comme le seul rempart crédible face aux "extrêmes". De son côté, Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, entend capitaliser sur sa position de chef de parti pour contester le leadership d'Estrosi.

Les articles mentionnent également qu'une ancienne préfète, Françoise Souliman, a rejoint l'équipe d'Éric Ciotti, renforçant sa crédibilité.

La campagne niçoise s'annonce donc comme l'un des scrutins les plus observés de 2026, non seulement pour l'enjeu local mais aussi parce qu'elle symbolise la guerre fratricide au sein de la droite et la lutte pour l'hégémonie entre différentes chapelles, de la droite modérée pro-gouvernementale à une droite plus identitaire.