Cet événement a provoqué une onde de choc nationale et contraint les candidats locaux à se positionner sur un enjeu sécuritaire devenu incontournable.
La marche blanche organisée en hommage à la victime a rassemblé des milliers de personnes et de nombreuses personnalités politiques de tous bords, illustrant l'ampleur du drame. Cet "assassinat d'avertissement" a bouleversé la campagne qui, jusqu'alors, se concentrait sur des thèmes comme la propreté ou l'immigration. La candidate de la droite et du centre, Martine Vassal, a déclaré être passée "du choc d’autorité à la guerre contre l’insécurité", affirmant qu'elle ne "lâcherai rien sur ça". Elle a mis en avant les actions menées à la tête du département et de la métropole en matière de sécurité.
Le maire sortant, Benoît Payan (divers gauche), a appelé à "l'unité nationale" et a demandé que le futur parquet national anti-criminalité organisée (Pnaco) ait une antenne à Marseille.
De son côté, le candidat du Rassemblement National, Franck Allisio, a réclamé l'instauration de "l'état d'urgence" dans la ville, qualifiant les autres réactions d'"opportunisme électoral". La situation a également attiré l'attention de l'exécutif, avec la visite des ministres de l'Intérieur et de la Justice. L'assassinat de Mehdi Kessaci a ainsi transformé la campagne marseillaise en un débat national sur les moyens de lutter contre le "narcobanditisme", forçant chaque candidat à définir une stratégie claire sur ce qui est perçu comme une menace majeure pour la ville.











