Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais, a rapidement pris l'avantage dans la pré-campagne. Bénéficiant d'une forte notoriété et de sondages favorables, il a installé son quartier général de campagne dans le 3e arrondissement et structuré son équipe, s'entourant de figures politiques comme Béatrice de Montille (LR) et Sarah Peillon (Renaissance).

Sa liste, "Cœur Lyonnais", a également reçu le soutien officiel du MoDem, qui a salué sa capacité à "créer du commun avec des gens qui ont des parcours très différents".

Face à cette dynamique, Grégory Doucet tente de ramener le débat sur le fond. Dénonçant une campagne de "fake news" de la part de son adversaire, il a invité Jean-Michel Aulas à un débat public avant les fêtes de fin d'année pour discuter des projets.

Une proposition déclinée par le camp Aulas, qui préfère pour l'instant se consacrer aux "échanges avec les Lyonnais" et estime que "le moment du débat arrivera après le dépôt officiel des listes".

Les écologistes, conscients du retard dans les sondages, comptent sur la présentation de leur programme et une campagne "projet contre projet" pour inverser la tendance et contrer la popularité de l'ancien patron de l'OL.