Le candidat socialiste, Emmanuel Grégoire, a marqué les esprits en révélant publiquement avoir été victime de violences sexuelles durant son enfance, dans le cadre d'activités périscolaires. Il a expliqué sa démarche par une volonté de "lever ce silence" et de contribuer à la libération de la parole, dans un contexte où plusieurs affaires similaires ont éclaté dans les écoles parisiennes. Cette prise de parole confère une dimension très personnelle à sa campagne. Pendant ce temps, la candidate LR Rachida Dati a opté pour une communication de terrain très visuelle, se filmant avec des éboueurs à l'arrière d'un camion-benne, une séquence qui a suscité des accusations de "démagogie" de la part de ses adversaires. Sur le plan des alliances, l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn a apporté un soutien clair à Pierre-Yves Bournazel, le décrivant comme un "candidat de rassemblement, apaisant, qui parle à tous les publics de Paris, pas seulement à ceux qui font du vélo ou à ceux du 16e arrondissement".

Cette déclaration positionne Bournazel comme une alternative centriste face aux autres candidats.

Enfin, le candidat écologiste David Belliard a mis en avant une mesure programmatique forte en proposant d'interdire le stationnement des SUV dans la capitale, un marqueur de sa politique environnementale.