Leur capacité à conserver leurs bastions est remise en question face à une opposition renforcée et un bilan parfois contesté.

Selon plusieurs analyses, "les planètes, alignées en 2020, le sont beaucoup moins aujourd'hui" pour Les Écologistes.

Le parti, qui espère conserver les six grandes villes remportées, fait face à un "avenir fébrile".

La situation à Lyon est emblématique de ces difficultés : le maire sortant, Grégory Doucet, est largement devancé dans les sondages par l'homme d'affaires Jean-Michel Aulas, qui fédère une large coalition de la droite et du centre.

L'une des critiques récurrentes adressées aux maires verts concerne un décalage perçu entre leurs projets, jugés par certains comme radicaux, et les attentes plus pragmatiques des habitants, notamment sur des sujets comme la sécurité. Un article souligne que la sécurité a longtemps été un "angle mort" pour les écologistes lyonnais, ce qui a permis aux "extrêmes de s'engouffrer".

Cette thématique est devenue une "larme fatale" pour eux.

Plus globalement, le parti Les Écologistes semble traverser une phase de questionnement sur sa stratégie et son identité, alors que la dynamique qui l'avait porté en 2020 s'est estompée. La capacité des maires sortants à défendre leur bilan et à convaincre à nouveau les électeurs sera le défi majeur de cette campagne.