Jusqu'à présent, dans les petites communes, les électeurs pouvaient rayer des noms sur les listes, en ajouter d'autres et voter pour des candidats de listes différentes (panachage).

À partir de 2026, ce ne sera plus possible.

Le vote se fera pour une liste complète, bloquée et paritaire, c'est-à-dire composée d'autant de femmes que d'hommes.

L'impact de cette réforme est considérable, notamment dans des régions comme la Lorraine, où 82 % des communes comptent moins de 1 000 habitants. Pour les maires et les candidats de ces milliers de petites municipalités, cette nouvelle règle représente un défi de taille.

Ils devront désormais réussir à constituer des listes complètes et paritaires, ce qui peut s'avérer complexe dans des villages où le nombre de personnes souhaitant s'engager dans la vie municipale est limité. Cette réforme vise à moderniser le scrutin local et à renforcer la parité en politique, mais elle pourrait également compliquer la formation des listes dans la France rurale.